Les trains Talgos (Page 2/4).


Le Talgo à Port Bou...

Par rapport aux trains régionaux tel que Cataluyna Express, Delta, Regional Express ou Rodalies tous les trains Talgos font partie de la catégorie "Grandas Lineas" au même titre que les Ave, Euromed, Arco, Train hotel...
Autant un voyage avec un train local me semble d'un prix raisonnable, les Talgos coutent la peau des fesses.
Jugez-en plutôt : Le trajet simple de Figueres à Cerbere m'a couté 13 Euros (Réservation comprise).
La distance est de +/- 30 kilomètres, et, j'ai eu mal au dos pendant 2 jours.

Bref après avoir payé la somme astronomique, je me rend sur le quai en attendant le Talgo et une fois ce dernier arrivé avec un bon 10 minutes de retard, je prend place dans la voiture 7 ou ma place est réservée.
Le voyage se fait dans une rame IIID de couleur rouge.


Intérieur d'une des voitures.


A peine installé le train s'ébranle, et après une courbe vers la droite, nous prenons de la vitesse.
C'est a ce moment que je découvre ce que le mot tanguer veut dire.
Après la traversée des montagnes en bord de mer, nous passons sans arrêt la gare de Lançia.


Traversée sans arrêt de Lançia.


Une courbe vers la gauche et nous sommes en bord de méditerannée que nous longerons jusqu'en France.
Comme mon dos rouspete, je préfere me lever et marcher un peu...


La voiture numéro 7 vue depuis l'intercirculation.


A présent, c'est une succession rapide de tunnels entrecoupés de l'ancienne gare de Platja de Garbet.
Puis entre deux nouveaux tunnels, nous passons en viaduc au dessus de Colera dernier village et dernière gare avant Port Bou.
Enfin un dernier tunnel et c'est l'entrée en gare de Port Bou.

Une fois arreté, les portes se déverrouillent, j'en profite alors pour faire quelques photos.


Le train juste arrivé a quai.


Pendant que les voyageurs descendent ou montent, une machine de manoeuvre se met en place en queue de notre train.


La machine de manoeuvre en queue...


En même temps, la machine qui a remorqué le train depuis Barcelone nous quitte et s'en va garer.


La machine éléctrique nous quitte...


Maintenant, la rame est prete pour etre poussée vers le chantier Talgo pour le changement d'écartement des roues.
Un coup de sifflet signale le départ vers Cerbere via le chantier.

Au pas d'homme la rame est poussée, puis après moins d'une minute on marque un bref arrêt!
A ce moment, le premier essieu a franchi le chantier, et la rame est accrochée a la locomotive a voie normale, tandis que la machine qui a poussé le train est détellée.
On repart toujours en roulant au pas; Tout le train passe dans le chantier et juste avant le dernier essieu, nouvel arrêt pour essai de frein.
A nouveau on se remet en mouvement puis rapidement le train prend un peu de vitesse en pénétrant dans le tunnel frontalier; Bien entendu a ce moment là toute la rame est sortie du chantier.
Une petite minute plus tard, nous sortons du tunnel et entrons en gare de Cerbere.
Il ne me reste plus qu'a descendre et faire quelques photos avant le départ du train vers Montpellier.


Notre rame a voie normale avec une 7200 en tête.



Le train s'en va vers Perpignan.


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