Le musé du transport urbain de Bruxelles(Page 3/3).


Les séries 7500 (7700), 7800, et, 7900.

Du prototype à deux caisses, plusieurs séries de PCC articulées vont surgir, les premières au début des années 70.
Les 7500 unidirectionnelles équipées de la traditionnelle perche mais aussi du pantographe; Leur effectif sera de 96 unités.

Les 7800 marqueront une grande révolution pour le réseau : Elles ne sont pas équipées d'une perche, et, elles sont bidirectionnelles, autrement dit, à chaque extremité de la rame on recontre un PC et les portes sont disposées des deux cotés de la rame.
30 unités composeront la série.

L'usage du matériel bidirectionnel marquera tellement les esprits que les trams de la série 7500 seront modifiés par la suite en engins bidirectionnels et renumérotés 7700.


Ancienne type 7500 rendue bidirectionnnelle et renumérotée en 7700.


En 1977 et 1978 apparait la dernière série des PCC, les 7900.
Elles sont toutes bidirectionnelles, équipées de deux pantographes, et, comportent trois caisses ce qui en fait les PCC les plus longues du réseau.
On considère aussi qu'elles sont les PCC les plus évoluées au monde, tant technologiquement qu'au niveau du confort.


Type 7900 à 3 caisses.


Les trams 2000.

Fini les PCC; On assiste en ce début du XXI ème siècle à l'arrivée des trams a plancher bas.
Cette série de 50 unités constitue donc une révolution, mais, malgré tout, les critiques sont nombreuses.
On peut déplorer le manque de places assises, les bruits et vibrations de ces engins.
En revanche, la disposition si particulière des roues permet à ces rames de s'affranchir de n'importe quelle courbe du réseau.

Les trams 3000 et 4000.

C'est la commande la plus importante de tramway jamais enregistrée.
Les deux séries sont quasi les mêmes hormis que le type 4000 est plus long.


Motrice de type 4000 à l'arrêt "De Wand".



L'intérieur de la longue type 4000.


C'est l'arrivée de tous ces engins qui provoque le déclassement des anciennes PCC unidirectionnnelles.
Dès lors, l'utilisation de matériel bidirectionnel devient généralisé sur tout le réseau.

Ballades nostalgiques...

Dès l'ouverture du musée au public, le MTUB organisa des ballades entre le dépôt de Woluwe et Tervuren.
Par la suite, des promenades entre Woluwe et le cinquentenaire via le raccordement du Montgommery apparuent, toutefois, exploitées en tramway sans remorque.

De nos jours, à la belle saison, il vous est donc possible d'effectuer une promenage nostalgique les week-end et jours feriés.
La situation est idéale car le trafic n'est pas énorme et la ligne vers Tervuren est très belle.

La ligne vers le cinquantenaire.

Au départ de Woluwe, la ligne suit le parcours des lignes 39 et 44 en remontant vers le square Montgommery.
Au moment ou les deux lignes régulières disparaissent sous terre, les tramways historiques rejoignent les lignes 81 et 83 via le raccordement en surface et à coté du square.
Elles longuent ensuite jusque Merode les deux lignes de trams juste avant de faire terminus.


La motrice 428 est couramment utilisée vers le parc du cinquantenaire.



Terminus en tiroir du cinquantenaire; Le retournement de la perche est obligatoire.


La ligne vers Tervuren.

Toujours au départ de Woluwe, la ligne suit le parcours des deux lignes régulières, puis, après la séparation avec la ligne 39, suit jusqu'à son terminus le tram 44.


Rame historique prête au départ.



Une autre au même endroit 40 minutes plus tard.


Le parcours commence par une montée vers la foret de Soignes, le poumon vers de Bruxelles.
Une fois à l'orée du bois, le profil de la ligne devient plus facile.


Croisement des deux rames historiques dans la magnifique foret.


Pendant quelques kilomètres la ligne traverse la foret avant d'arriver au carrefour des 4 bras.
Juste avant, la ligne traverse le seul passage à niveau de tout le réseau.


La rame en direction de Tervuren marque un bref arrêt à l'imposant carrefour des 4 bras.



L'autre rame vers Woluwe.


Une fois passé le carrefour, la ligne redescend vers le village de Tervuren.


Tram historique à "Tervuren-Dorp".


Peu après être arrivé au village, la ligne s'enfonce dans un petit bois, et, remonte avant d'atteindre son terminus.
Il va de soi que la ligne 44 y fait aussi terminus.


Rame historique au terminus.



Idem.


Ceci constitue le terme de notre reportage.


Bye bye...


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