L'ascenseur funiculaire de Strepy-Thieu (Page 6/6).


Des poulies et des cables...

Avant de franchir la porte, un panneau nous prévient déjà que le bruit atteint 90 décibels quand la machinerie fonctionne.
Par chance, les machines seront à l'arrêt au moment de notre spotting.


Un groupe de poulies folles toujours groupés par 7.



Xavier spottant les poulies.



Ambiance...


Comme dit précédemment, les cables passant dans les poulies folles ne sont pas moteurs mais porteurs.
Pour 7 cables porteurs, on trouve deux cables moteurs s'enroulant et se déroulant autour d'un immense cabestan.
Le mouvement du cabestan est assuré par un immense réducteur à petite vitesse.
Ce même réducteur assure aussi le mouvement d'un autre groupe de deux cables moteurs symétriques par rapport au premier, et, passant aussi via un cabestan.

Donc, si on regarde un groupe articulé autour du réducteur cela donne de gauche à droite ou l'inverse :
  • 7 cables porteurs.
  • 2 cables moteurs.
  • Le réducteur.
  • 2 cables moteurs.
  • 7 cables porteurs.
Cette unité que je viens de décrire assure non seulement le support d'un huitième du bac mais aussi le support d'un contrepoids.
Par bac complet, il-y-a donc 8 unités similaires.
Voici une photo d'une unité complète pour vous pemettre de comprendre...


Une des 8 unité pour un des deux bacs.


L'axe rouge que l'on voit assure la transmisssion du mouvement entre les réducteurs grande vitesse et les réducteurs petite vitesse, nous y reviendrons...


Un des cabestans vu de près avec à gauche l'immense patin de frein et le réducteur sur la droite.



L'arrière de deux cabestans entourant le réducteur petite vitesse.



Dans "l'oeil" du réducteur...


Les freins.

Sur chaque cabestan, on trouve donc de chaque coté un gigantesque patin de frein assurant ainsi le freinage et l'immobilisation de l'installation.
Les patins sont commandés via une tringlerie complexe par un piston hydraulique.
Il-y-a deux patins par cabestan ou s'enroulent et se déroulent deux cables moteurs.
Au total, on arrive à 32 patins de freins commandés par 16 pistons actionnant les tringleries.


Un des immenses patin de frein.



Un des 16 pistons commandant le freinage et l'immobilisation du bac.


Les moteurs.

Aussi étonnant que cela puisse paraitre, 4 moteurs électriques triphasés asynchrones suffisent pour faire bouger chaque bac.


Un des 4 moteurs avec l'axe parcourant toute la salle entre les réducteurs.


Chaque moteur est installé juste a coté d'un réducteur grande vitesse.
Le mouvement une fois freiné est transmis via l'axe rouge parcourant toute la salle vers les réducteurs à petite vitesse.


Le réducteur transmettant de chaque coté le mouvement rotatif via l'axe rouge.



L'axe transmet le mouvement aux réducteurs...


Autres vues.

Voici quelques vues panoramiques avant de grimper sur le toit pour terminer le reportage.


L'immensité de la salle des treuils.



Vue depuis la cafetaria.


Pour des installations gigantesques de ce type un pont roulant est plus que nécessaire.


Le pont roulant.


Grimpons jusqu'a plus soif...

Un petit tour en ascenseur et quelques volées d'escalier nous amene au sommet de l'édifice.
Nous sommes alors a plus de 100 mètres de haut!


Le bief de partage depuis le sommet.


Une vue de la partie basse du canal me semble nécessaire.


La partie basse du canal depuis le toit de l'ascenseur.


Je tiens a exprimer toute ma reconnaissance envers notre guide ainsi qu'à Patrice Nisset et Xavier Fer qui m'accompagnaient ce jour là et qui m'ont prodigé de bons conseils.

Ceci fera office de conclusion pour ce reportage.

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