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La montée au Titlis et le fabuleux Roth-Air . |
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La montée au Titlis et le fabuleux Roth-Air . |
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Ou comment confondre un carroussel de fête foraine avec un téléphérique... Le départ se fait de la ville d'Eggelberg, située a une trentaine de kilometres de Luzern, et accèssible par la ligne du LZE (Luzern - Stans - Eggelberg). Cette ligne à voie métrique est communne à la ligne du Brunnig exploitée par les CFF entre Luzern et Interlaken. La séparation des deux lignes se fait à Hergiswill petite ville le long du lac des quatres cantons proche de Luzern.
La montée se fait en 4 sections. Les 2 premieres sections se faisaient par funiculaire, puis, par téléphérique. Mais tout comme à Zermatt ou dans d'autres stations, ces installations ont ete doublées par un télécabine. La premiere section est tres courte puisque en 5 pilônes nous atteignons la station intermédiaire qui est le centre nerveux du télécabine. Ici, nous nous trouvons au même endroit que la station supérieure du funiculaire et la station inférieure du téléphérique. Je présume qu'en cas de fermeture totale ou partielle du télécabine, les anciennes installations sont alors ouvertes.
Enfin un solide raidillon nous amene à la station supérieure en même temps que le téléphérique que nous avons allègrement doublé.
A coté des installations de remontée, se trouve un lac : La "Trubsee".
De là un second télésiege nous redescend vers l'"Engelsee", un autre lac, à partir duquel, il est possible en quelques heures de marche d'atteindre le "Melchsee-Frutt", ou je m'étais rendu mais par un autre chemin. Mais revenons en au Titlis... Nous prenons place dans un téléphérique, et, nous quittons la "Trubsee" vers le sommet du Titlis.
Enfin, le moment arrive de découvrir la derniere section, avec le fameux "Rot-Air". Des que je pénetre dans la cabine, je devine ce qui va se passer. En effet, le cabinier se trouve non pres des portes d'acces, mais au centre de la cabine, et, surélevé. Un buzzer retentit, les portes se ferment automatiquement. Quelques instants d'attente, et, pendant que la cabine commence à bouger, une musique folklorique retentit, et, à la surprise de certains voyageurs, et, à la trouille des autres, le plancher se met à tourner. C'est tres amusant, mais ce n'est pas évident pour prendre des photos! Enfin c'est l'arrivée au sommet, une station à trois ou quatre niveaux, qui était à l'époque en cours d'aggrandissement.
De la station, il est également possible, en une heure de marche d'atteindre le sommet du Titlis, mais vu la couche de neige, je ne me suis pas risqué à la ballade.
Le lendemain, 10 heures de train m'attendaient, car, mon périple en Suisse s'achevait. Pour conclure : je ne puis nier que la Suisse est un pays cher, mais je n'ai jamais regretté ce voyage qui a duré 2 semaines. |
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