En TEE à Mariembourg (Page 2/2). |
Allons au musée! Nous voici maintenant à Mariembourg, et, avant d'aller visiter le musée de Treignes, il me semble interessant d'aller à Chimay boire une bonne biere, sans savoir que les jours de la ligne étaient comptés... Pour cela, nous allons emprunter l'autorail 4001, repeint en livrée d'origine (Verte) au moment de l'excursion (Voir photo sur la page précédente). De fait, le CFV3V l'a repeint à nouveau en livrée actuelle, de couleur (Rouge et jaune) avant de le laisser pourrir (Il a éé récupéré par le PFT mais son état donne envie de pleurer)! Au delà de Chimay, la ligne continuait vers Momignies, et, Anor ou elle se raccorde toujours à la célèbre artère Valenciennes - Thionville. Actuellement seule la section de Momignies vers la France est opérationnelle, le reste de la ligne est totalement impraticable! Nous avons fait terminus a Chimay, puis nous sommes revenus vers Mariembourg, ou il ne restait plus qu'a faire correspondance pour aller vers Treignes... Le moment est donc venu d'aller faire un tour en train à vapeur pour visiter le musée de Treignes. En ce week-end de Septembre, la foule est immense, mais il est vrai qu'il s'agit aussi du festival vapeur. En voiture, à moins de venir tres tôt, vous ne trouverez pas de place à moins de 5 kilometres, comme quoi le train a ses avantages! Nous prenons place dans le train à vapeur assuré en double traction, et, rapidement plein à craquer. Le quai d'embarquement se trouve à coté de la remise de l'association, en fait une petite rotonde à 6 voies sauvée de justesse...
Bientôt nous atteignons notre premier arrêt : Nismes. Quelques instants de patience et nous repartons vers la gare suivante : Olloy-sur-Viroin, la seule gare de croisement du parcours. En fait on profite de l'arrêt pour croiser un train militaire puis ensuite un autorail Brossel (Type 46).
Treignes était une énorme gare, les voies ne manquaient pas, ce qui a permit à l'association d'y installer le musée du chemin de fer. La vue du batiment ne m'a inspirée qu'un seul commentaire : Quelle horreur! Dans une région campagnarde comme celle-ci, le batiment a quelque chose de tres surprenant, et je suis poli! Heureusement, l'intérieur rattrappe les dégats de l'extérieur. Quelques photos donneront un apercu de ce que l'on peut-y-voir.
Je me suis juré d'y revenir un autre jour, cad quand ce serait plus calme. De l'extérieur on pouvait voir les trains bondés passer et repasser remplis de voyageurs, inutile de spécifier que cela représentait un vrai régal pour les yeux.
Pour le retour, les deux locomotives étaient accouplées, car, nous ne devions plus passer à Charleroi-Sud, mais aller directement sur Charleroi-Ouest ou la machine diesel serait décrochée. Le reste du trajet s'effectua en traction éléctrique.
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